Potager

Jardinage : que faut-il savoir sur la culture de tomate au potager ?

La tomate, cette plante annuelle herbacée demeure l’un des légumes les plus cultivés dans les potagers. Lorsqu’elle est bien cultivée, elle donne de délicieux fruits charnus dont on ne peut s’en lasser en cuisine. Envisagez-vous de cultiver de la tomate ? À travers cet article, vous découvrirez tout ce qu’il est important de connaître pour réussir la culture de ce fruit-légume au potager.

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Quand planter les tomates au potager ?

Que ce soit au potager ou en serre, la culture de la tomate se réalise idéalement pendant l’été, d’après le calendrier des semis.
Il est conseillé de les planter vers mi-mai, pour échapper au fait que les plantes gèlent. En raison de cela, vous gagnerez énormément à semer vos graines de tomate à partir du mois de février ou celui de mars, jusqu’au mois d’avril.

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Néanmoins, tout dépend des caractéristiques climatiques de la région où vous envisagez de cultiver votre tomate au potager, l’essentiel étant d’éviter tout rapport avec un risque de gel. Ainsi, dans les régions méridionales, vous pouvez déjà planter vos plants de tomates en pleine terre à partir du mois d’avril. Évidemment, cette particularité reste valable aussi pour les semis de tomates dans ces régions.

En revanche, sachez que vous n’êtes pas tenu de réaliser des semis avant de pouvoir cultiver des tomates dans un potager, surtout si vous ne disposez pas du temps qu’il faut pour cela. Dans ce cas précis, vous n’aurez qu’à acheter des plants de tomates établis que vous mettrez en terre dans votre potager.

Comment planter les tomates au potager ?

La plantation complète des tomates au potager s’opère en deux phases.

1re étape, le semis

  • Dans un contenant (pot de semis), mettez du terreau spécialement destiné aux semis jusqu’à ce qu’il se remplisse.
  • Semez les graines de tomates au milieu du pot.
  • Disposez les pots à un endroit ombragé où la température tourne entre 18 et 20 °.
  • Arrosez-les régulièrement à l’aide d’un petit pulvérisateur, sans les inonder.
  • Quelques jours après, à l’apparition des premiers germes, mettez-les à un endroit un peu plus éclairé de lumière naturelle.

2e étape : le repiquage

  • Dans votre potager ensoleillé et préalablement fertilisé, plantez les jeunes plants de tomates.
  • Veillez à un espacement d’environ 80 cm entre les plants.
  • Arrosez régulièrement et délicatement les pieds de vos plants.

Comment entretenir ses plants de tomates ?

L’entretien des plants de tomate reste indispensable à la réussite de leur culture. En dehors de son exigence en arrosage constant, la tomate demande qu’on la cultive dans un sol assez riche en engrais naturel. Il est même recommandé de tailler les gourmands de vos plants de tomates pour en tirer une récolte plus satisfaisante.

Quand récolter les tomates au potager ?

Les tomates mûrissent environ 4 mois après leur semis. Partant de cela, elles peuvent faire l’objet d’une première récolte à partir de mi-juillet. Si vous préférez avoir des tomates bien mûres sur leurs pieds, attendez jusqu’au mois d’août pour commencer à les cueillir. Bien entendu, si vous avez une serre, vous gagnez entre deux semaiens et un mois sur le calendrier !

Les différentes variétés de tomates adaptées à la culture en potager

Il existe de nombreuses variétés de tomates adaptées à la culture en potager. Parmi les plus courantes, on peut citer la Marmande, une grosse tomate ronde et rouge qui mûrit tardivement mais offre un goût sucré et acidulé très apprécié des amateurs de tomates. Il y a aussi l’Olivia F1, une variété hybride résistante aux maladies et au mildiou qui donne des fruits assez petits mais très savoureux.

Si vous recherchez plutôt des tomates cerises pour agrémenter vos salades ou vos apéros d’été, la variété Sweet Million est idéale. Elle produit une abondance de petites tomates rouges en grappes dès le mois de juin jusqu’en octobre. La Cerise jaune, quant à elle, produit massivement sur ses tiges des fruits juteux réputés pour leur saveur légèrement acide.

Si vous êtes intéressés par les variétés anciennes ou patrimoniales, il existe plusieurs espèces telles que la Noire de Crimée avec sa couleur sombre presque noire qui offre un arôme fumé délicieux ou encore la Green Zebra dont le fruit vert rayé allie douceur et acidité.

Le choix d’une bonne variété est essentiel lorsque vous cultivez des tomates dans votre jardin potager, car il influence non seulement le goût du fruit, mais aussi sa production ainsi que sa résistance aux maladies et aux parasites.

Les maladies et parasites les plus courants chez les plants de tomates et comment les éviter

La tomate est une plante assez sensible aux maladies et aux parasites. Pour éviter les mauvaises surprises, il faut savoir reconnaître les symptômes des différentes infections afin d’agir rapidement. Les maladies et parasites les plus courants chez les plants de tomates sont notamment le mildiou, la pourriture apicale, la mouche blanche et la piéride du chou.

Le mildiou est une infection fongique qui se manifeste par l’apparition de taches brunâtres sur les feuilles. Il peut être évité en favorisant une bonne circulation d’air dans votre potager (en espaçant bien vos plants) ainsi qu’en arrosant modérément sans mouiller le feuillage.

La pourriture apicale, quant à elle, se caractérise par l’apparition de taches sombres sur le dessus du fruit qui s’étendent progressivement jusqu’à ce que celui-ci soit complètement gâté. Elle peut être due à un manque de calcium ou à un excès d’eau au niveau des racines.

La mouche blanche, aussi appelée aleurode, est un insecte qui se nourrit directement sur la sève des plantules. Elle sécrète aussi une substance collante appelée miellat qui attire souvent d’autres insectes nuisibles comme les fourmis ou encore les pucerons.

La piéride du chou, aussi appelée chenille verte ou papillon blanc, pond ses œufs sous forme de petites boules jaunes sur le feuillage des plants de tomates avant de se transformer en chenille qui grignote les feuilles et les fruits.

Pour éviter ces différents parasites, la prévention reste le meilleur moyen. Vous pouvez, par exemple, installer des pièges à insectes ou encore pulvériser une solution d’ail diluée pour repousser naturellement les nuisibles. Il faut nettoyer régulièrement votre espace de culture et utiliser des semences saines afin d’éviter la propagation des maladies dès le début du cycle végétatif.